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Avant de partir..

31 Juil

J’ai réalisé, en fouinant mon blog, que je n’avais pas parlé de littérature depuis quasiment un an et quelle honte pour une littéraire comme moi! Pourquoi cette photo de Beigbeder? C’est simple, d’une, comme je vous le rabâche assez souvent ,j’ apprécie énormément l’écrivain (oui, j’ai bien dit écrivain) et même l’homme me fait rire. Et de deux, j’ai relu deux de ses bouquins, récemment, Windows on the world (certainement mon livre préféré) et L’amour dure trois ans (histoire de me convaincre que c’est à peu près faux). Donc, oui, pour illustrer mon article, j’ai du me décarcasser pour trouver une image où on ne voyait pas le Beigbeder clubbeur ou le Beigbeder pas-beau en photo pas-jolie. Dur, tout cela. Bref, nous y voilà, fin prêts à débuter cet article après du blabla inutile.

Je vais faire plutôt rapide pour ce soir car demain matin, la route des vacances m’oblige à me lever tôt ( 5:00 am, les amis) et je promet d’être plus assidue à mes lectures à partir de septembre (ou même avant) mais là, je vais juste me contenter d’énumérer mes lectures estivales. Dans mon sac/ma valise, vous pouvez trouver:
*L’instinct de mort de Jacques Mesrine. J’avais commencé à le lire, il y a plusieurs années, quand j’étais à fond dans les affaires judiciaires puis j’avais laché (bêtement) l’affaire. Je m’y suis remise après la sortie des films, pas le temps. Je crois que cette fois-ci est la bonne, je m’y accroche et je réalise que les films collent pas mal aux bouquins et surtout aux dialogues. Bref, une jolie découverte que je devrais terminer dans les jours à venir.

* La Consolante d’Anna Gavalda. Anna Gavalda, j’accroche à 3000% avec Ensemble c’est tout mais justement c’est tout. J’ai pourtant essayé mais j’y arrive pas. Donc, là, loin de la pollution qui domine mon cerveau, je vais tenter de résister à l’écriture gavaldatesque et de terminer mon petit pavé.

*Et en parlant de pavé, à la fin de l’été, je me remets aux classiques, j’ai envie de relire du Zola, du Hugo mais.. l’idée qui me trotte surtout dans la tête, c’est.. Belle du seigneur d’Albert Cohen. Et ça, je peux qu’en vouloir aux Solal qui trainent dans mon environnement, en ce moment. Héhé.

Et vous, les quelques âmes charitables qui passez par ici, de la lecture prévue?

(Ma) Rentrée Littéraire (1)

2 Sep

frederic-beigbeder_reference

Pendant les vacances, j’ai toujours l’occaz’ de faire le plein niveau lectures, je prend le temps de lire les livres que j’ai déliassé durant l’année scolaire mais aussi de revenir à mes premiers amours (les grands classiques) ou même de découvrir de véritables bijoux. A la fin de l’été, je guette toujours la rentrée littéraire. Il y a toujours ceux qui sont très attendus ( de grandes déceptions, parfois) et ceux dont on parlera beaucoup moins mais qui se révèleront être de véritables perles. Aujourd’hui, je vais donc parler de mon gros (énoooorme) coup de coeur de la rentrée: Un roman français de Frédéric Beigbeder.

Vous n’êtes pas sans savoir que oui j’aime beaucoup Beigbeder, au grand damne des trois quarts de la population qui considèrent qu’il n’a pas le truc pour être écrivain. Ok, il écrit comme il parle mais cet homme parle bien. Et puis, j’aime bien quand il embarque son lectorat dans ses délires psychologiques, parfois effrayants. C’est un animal bizarre que ce Beigbeder, il écrit des merveilles comme Windows on the world et il nous pond une horreur comme Au secours, pardon (que je n’ai jamais fini d’ailleurs). mais là, il s’est surpassé en.. restant naturel! Il nous replonge dans un passé qui lui est inconnu, au fil de l’écriture, les souvenirs lui reviennent avec en tête Guéthary et ses paysages. Je n’aime pas beaucoup les souvenirs d’enfance peut être parce que les miens, je préfère les oublier (non qu’ils soient mauvais) pour tout ranger dans le Passé. J’ai sauté des pages, préférant me réferer à sa vie actuelle plutot qu’à ses chateaux de sable durant son enfance. Et puis, j’aime bien la polémique que Beigbeder crée tout le temps, cette fois-ci, c’est la soit disant censure de quatre pages où il disait du mal du juge qui l’a laissé en garde à vue deux jours pour détention & consommation de cocaïne en janvier 2008. On ne saura jamais si c’était un coup de buzz ou véridique mais.. on pourra tenter de lire Un Roman français et me dire ce qu’on en a pensé, hein..?

PS: Demain, l’article à propos du contenu du sac Sandro (enfin.. c’est au bon vouloir du temps mais.. je sens que ça sera photos en intérieur..)

En partant

9 Août

sagan film_ pont-pola

Voilà, tout est bouclé.  Ou presque. Mon sac-à-main est prêt à déborder, j’ai pris la cargaison de pépitos pour le voyage, deux-trois magazines, une bouteille d’eau, un livre de sudoku, mon moleskine et un stylo. Mais j’ai surtout pris une montagne de bouquin pour les vacances. Celui qui trône dans mon sac-à-main est Anne ou quand prime le spiritualismede Beauvoir, un bouquin bien sympa qui parle de l’amour d’une manière totalement inconnue jusqu’ici. Cette façon qu’ont ces femmes à s’enfermer dans un amour qu’elles savent mauvais mais qu’elles acceptent car elles ne veulent pas ne plus jamais ressentir ce sentiment qu’est le plaisir charnel. Bizarre, très bizarre, il y a des pages à sauter mais ça reste du Beauvoir hein. Donc après coup, toujours intéressant. Et comme aujourd’hui, c’est la Saint Amour, parlons donc des bouquins qui parlent d’amour. Alors non, je ne vais pas te sortir une liste des 5 romans Harlequin que j’ai lu dans ma folle jeunesse (véritable, quelle honte, je sais) mais plutôt le top3 des bouquins qui m’ont marqué en parlant d’un sujet si fait et refait mais jamais parfait (c’est presque joli ce que je viens de dire..)

3) Madame Bovary de Flaubert. Un incontournable qui a foutu des boutons à plus d’un(e) parce qu’il est souvent étudié dans les programmes scolaires. Et c’est peut être dommage car à part si l’on a eu un prof extraordinaire, ce bouquin apparaît souvent comme un bouquin chiant, aux élèves. Che peccato! C’est pourtant un joli témoignage sur la société de l’époque (comme toujous chez Flaubert, Zola, Maupassant et toute la clique) et surtout une jolie leçon de vie notamment sur l’Amour. La pauvre Emma se retrouve mariée à un mari médecin qui n’en a rien à faire d’elle (ou du moins, qui ne lui correspond pas du tout). Elle se retrouve alors à voyager dans un monde qu’elle s’imagine meilleur et -bien sûr- elle y rencontre l’Amour, les amours.

2) Les Liaisons Dangereusesde Laclos &  Bonjour Tristessede Sagan. Je les ai mis ex-aequo même s’ils ne se ressemblent pas. L’amour douloureux contre l’amour juvénile. Un roman du XVIIIeme siècle qui pourtant s’adapte très bien au XXIeme contre un roman contemporain qui pourtant ne s’applique pas dans la vie réelle. Un duo contre un solo. Mais deux bijoux :)

1) L’Amour dure trois ansde Beigbeder. Bon déjà, il faut savoir que je voue un amour inconditionnelle à Frédéric Beigbeder. J’ai commencé par 99francs puis je me suis essayée aux autres jusqu’au jour où l’on m’a conseillé L’Amour dure trois ans. Et là, une révélation. Les bouquins de Beigbeder, je les lis au moins trois fois, pas de suite mais avec un an d’intervalle voir plus, parfois. L’Amour dure trois ans, je l’ai relu début juillet, histoire de me conforter dans l’idée qu’une histoire d’amour, c’est pas mal de boulot et qu’il faut que ça vienne des deux. Et surtout qu’à 30ans (d’ailleurs ça marche même à 20ans, rheum), il faut peut être arrêter d’avoir peur des relations, qu’on n’est plus des prépubères et qu’un jour, ca serait bien de s’engager et ne plus fuir les responsabilités. Bref, Beigbeder parle toujours très bien de lui. Et c’est une qualité, selon moi. Donc si vous avez envie de croire à l’Amour durant 300 pages, Go.